|
|
|
|
Mais quelle histoire raconte-t-elle donc cette drôle de poupée en latex, animée par deux jeunes femmes, Lætitia Besson et Martine Huteau, éprises depuis toujours de l'univers ludique des marionnettes ?
Depuis janvier 2000, elle narre l'histoire de « Zaka dans les nuages », héros parti à la rencontre de la face cachée de la lune. Une aventure écrite pour les tout petits, qui dès un an découvrent avec merveille une atmosphère douce et ouatée.
Née en janvier 1999, la compagnie Quelle Histoire ne pouvait pas faire autre chose que d'apporter du rêve aux enfants. En choisissant ce nom, sa destinée était presque écrite comme un conte de fée.
Depuis janvier 2000, elle narre l'histoire de « Zaka dans les nuages », héros parti à la rencontre de la face cachée de la lune. Une aventure écrite pour les tout petits, qui dès un an découvrent avec merveille une atmosphère douce et ouatée.
Née en janvier 1999, la compagnie Quelle Histoire ne pouvait pas faire autre chose que d'apporter du rêve aux enfants. En choisissant ce nom, sa destinée était presque écrite comme un conte de fée.
Mais comment l'envie vient-elle d'animer des marionnettes ? « C'est une sacrée aventure, lancent en choeur les deux complices. Il faut aimer raconter des histoires bien sûr, mais aussi adorer jouer avec les mots et les idées. Et puis ne pas avoir peur de suivre plusieurs stages et formations ».
Les marionnettes sont liées à la matière et pour cela, elles expriment plus de sensibilité et de métaphore que les comédiens. Ainsi, l'histoire de Zaka est un beau voyage dans l'imaginaire, ponctué de temps de pauses et d'espaces portés par la musique du luth oriental. Avant celui-ci, Martine et Laetitia avait porté dans les festivals et les scènes de spectacles, « Mon voisin ». Proposé aux quatre-huit ans, le thème de la tolérance sous forme de marionnettes à gaines avait interpellé les enfants.
Une palette de sentiments
En regardant ces spectacles animés, les enfants sont submergés par une foule de sentiments. Parfois d'ailleurs paradoxaux. Partagés entre l'étonnement, la surprise, la curiosité, c'est en s'approchant et en touchant les personnages que les tout-petits surtout, combattent leur peur. « Aujourd'hui, la marionnette a beaucoup évolué, note Martine. Avec le temps, elle a d'ailleurs peut-être un peu perdu de son aspect sacré ».
Pourtant, au croisement de plusieurs arts, elle permet entre autre aux enfants la découverte de l'espace théâtral.
Silvana Grasso.
En regardant ces spectacles animés, les enfants sont submergés par une foule de sentiments. Parfois d'ailleurs paradoxaux. Partagés entre l'étonnement, la surprise, la curiosité, c'est en s'approchant et en touchant les personnages que les tout-petits surtout, combattent leur peur. « Aujourd'hui, la marionnette a beaucoup évolué, note Martine. Avec le temps, elle a d'ailleurs peut-être un peu perdu de son aspect sacré ».
Pourtant, au croisement de plusieurs arts, elle permet entre autre aux enfants la découverte de l'espace théâtral.
Silvana Grasso.
Dans la cadre des actions d'éveil artistique et culturel que l'association "Mille et une couleurs" mène depuis trois ans en direction (entre autres) des tout jeunes enfants de St-Léon et Caussidières, un spectacle de marionnettes était proposé par la compagnie "Quelle histoire" à l'ancienne école de Caussidières. Parmi les spectateurs et dans le cadre de l'éveil au lien social que l'association développe en parallèle, il y avait non seulement les petits St-Léonnais adhérents à l'association, mais aussi de tout jeunes Toulousains des quartiers Empalot et Arnaud-Bernard, étonnés et ravis de découvrir cette drôle de salle de spectacle, perdue au milieu des champs.
Toute en poésie, en tendresse et en douceur, l'histoire de Zaka, le petit garçon curieux qui voulait connaître la face cachée de la lune, a charmé les tout-petits et séduit les mamans. Une magie qui s'est prolongée au-delà du spectacle, quand les marionnettes et leurs manipulatrices se sont mèlées aux tout jeunes spectateurs pour susciter leurs questions et partager leurs impressions et leur émotions.
Après quoi tout le monde s'est retrouvé autour d'un bon goûter dégusté en plein air, dans la cour de l'ancienne école, avec vue imprenable sur toute la campagne alentour.